Les actions américaines ont affiché une forte divergence, les investisseurs opérant une rotation marquée des valeurs technologiques vers les cycliques. Le Dow Jones a progressé de 1,34 % (48 704), inscrivant un nouveau record, porté par les financières : Visa (+6 %) et Mastercard (+4,6 %) après une revalorisation de Bank of America, ainsi que Goldman Sachs (+2,5 %), JPMorgan (+2 %), Home Depot et UnitedHealth. Le S&P 500 a gagné 0,21 % (6 901), enregistrant sa 37e clôture record en 2025, tandis que le Russell 2000 a progressé de 1,2 %, atteignant un nouveau plus haut annuel. À l’inverse, le Nasdaq Composite a reculé de 1 %.
En Europe, le STOXX 600 a rebondi de 0,5 %, soutenu par le ton accommodant de la Fed malgré la déception liée à Oracle. Les valeurs technologiques sont restées sous pression (SAP -0,8 %, ASML -0,5 %), tandis que Rheinmetall a reculé de 0,5 %. Les utilities ont sous-performé, Naturgy chutant de 6,4 % après la cession de
BlackRock.
En Asie, les marchés ont ouvert de manière contrastée, avec des hausses modérées au Japon, à Hong Kong et en Australie. Le sentiment est toutefois resté prudent, en raison de la faiblesse nocturne de la technologie et des annonces de droits de douane du Mexique visant les produits chinois.
Les rendements des Treasuries américains ont nettement reculé, le 10 ans tombant à 4,13 % après la baisse de taux et les indications accommodantes de la Fed, tandis que le 2 ans a reculé à 3,52 %, prolongeant le mouvement de « bull steepening » de la courbe. L’or a progressé de 1,17 % pour clôturer autour de 4 275, soutenu par la baisse des taux réels et une demande de valeur refuge dans un contexte de volatilité sur les valeurs technologiques. La faiblesse du pétrole s’est poursuivie, le WTI reculant de 1,40 % pour clôturer autour de 58, prolongeant un mouvement baissier entamé il y a un mois sur fond d’inquiétudes concernant la demande.
